Le festival de cirque arctique de retour sur les planches du Franco-Centre à Iqaluit
Radio-Canada
Une quinzaine d’artistes circassiens sont de passage à Iqaluit pour prendre part au festival de cirque arctique, qui débute mercredi. Cette deuxième édition consécutive marque aussi la réouverture du Franco-Centre, le lieu de rassemblement principal des francophones au territoire, après un an de travaux de rénovation.
Trois troupes réunissant 14 artistes ont fait le voyage depuis le Québec pour présenter leurs créations récentes, dont un spectacle de cirque multidisciplinaire, un cabaret et une partie d’improvisation.
La programmation comprend aussi la diffusion du film Moya, de la compagnie de cirque sud-africaine Zip Zap Circus, qui oscille entre plusieurs styles de danse africaine, des disciplines traditionnelles du cirque et le travail acrobatique collectif.
Le directeur général de l’Association des francophones du Nunavut (AFN), Christian Ouaka, indique que la dernière édition du festival, en 2022, a suscité un tel engouement auprès du public d’Iqaluit qu’il allait de soi de reconduire l’événement et d’obtenir cette année un soutien financier du gouvernement du Nunavut. On est très ravis de ce que l’impact de ça a dans la communauté.
Il s’agit aussi du premier événement d’envergure depuis la fin des travaux de rénovation du Franco-Centre, au mois d’avril. Bien que le bâtiment demeure étroit pour certains numéros de cirque, les organisateurs du festival affirment ne pas avoir baissé les bras.
C’est minuscule pour la forme d’art que c’est, mais c’est juste beau qu’on soit capable de trouver le moyen d’en faire quand même, affirme la coorganisatrice du festival et gestionnaire de la programmation Félicie Wingerter.
Les organisateurs de l’événement souhaitaient faire évoluer le festival en incitant cette fois le public à explorer de nouveaux genres. Ils ont choisi un thème à cette image, Du cirque, autrement.
L’année passée, on voulait initier les gens au cirque, explique le gestionnaire du Franco-Centre et coorganisateur de l’événement, Simon Nadeau. On a vu que c’était super populaire. Alors on s’est dit qu’on pouvait continuer.
« On voulait montrer le cirque autrement. Même au niveau du cirque contemporain, il y a plusieurs formes de cirques [et] plusieurs façons d’explorer l’art. »