Le Festival d’été de Vancouver bat son plein avec Isabelle Boulay et Corneille
Radio-Canada
Les têtes d’affiches du Festival d’été francophone de Vancouver, Isabelle Boulay et Corneille, ont chanté devant une foule enthousiaste incarnant un mélange des communautés anglophones et francophones, réunies par l’amour de la musique.
Le festival, qui en est à sa 34e année, a une longue tradition rassembleuse, attirant une diversité de personnes qui viennent écouter des artistes de renom. Ainsi, en plein milieu de la 7e Avenue, fermée à la circulation pour qu’une scène y soit installée, un petit îlot multilinguistique se crée, le temps d’une soirée.
Si plusieurs festivaliers ont constaté une diminution du nombre de spectateurs comparativement aux années précédentes, on dénombrait tout de même quelques centaines de personnes. Le directeur général et artistique Pierre Rivard a attribué cette baisse de l'assistance à une météo relativement fraîche.
On va retourner au Québec et on va leur dire, la francophonie de l'Ouest se porte bien, a dit Corneille, à son public, qui lui a répondu avec de forts cris et applaudissements.
Dominique Legentil-Martin, une spectatrice régulière du Festival d'été de Vancouver, qui a adoré par le passé les prestations de Robert Charlebois et Pierre Lapointe, hésitait à venir cette année, mais s’est motivée pour soutenir la francophonie.
Je rouspète toujours qu'il n’y a pas assez de choses francophones à Vancouver! s'exclame-t-elle.
La femme qui est originaire de Saint-Pierre-et-Miquelon habite à Vancouver depuis plus de 50 ans. Ayant toujours lutté pour préserver sa langue, elle continue de la parler à ses enfants, même s'ils lui répondent souvent en anglais.
Une autre festivalière, Marie-Rose Lamoureux, 80 ans, découvrait le Festival d’été pour la première fois. La Québécoise de naissance est arrivée elle aussi à Vancouver dans sa jeunesse.
C’est spécial pour nous parce que je ne suis jamais allée à un concert en français! a-t-elle dit.