
Le Festibière perd sa Cour arrière au port de Québec
Radio-Canada
La Cour arrière du Festibière, derrière le terminal des croisières de la rue Dalhousie, changera de nom et de gestionnaire l'été prochain. Le Port de Québec se chargera lui-même d'animer le site et vise une vocation plus familiale.
Le bail qui permettait au Groupe Je bois local! d'offrir ce lieu de divertissement estival est arrivé à échéance cet automne. L'Administration portuaire de Québec a donc décidé de prendre le contrôle des lieux plutôt que de renouveler l'entente qui le liait à son partenaire depuis 2015.
Selon le président-directeur général du Port, Mario Girard, cette décision repose sur une volonté d'offrir des activités plus accessibles à toutes les tranches de la population. Ce qu'on a comme enjeu, c'est d'avoir un endroit un peu plus accessible pour la famille, dit-il en entrevue à Radio-Canada. On veut développer nos sites pour que le maximum de personnes puissent en profiter.
M. Girard assure qu'il sera encore possible d'avoir les pieds dans l'eau, prendre une bière au bord du fleuve et de casser la croûte. Le concept de base demeure le même, assure l'administration portuaire.
Cette dernière demande maintenant à la population de se prononcer pour la suite, notamment sur le nom, à travers la plateforme en ligne Je participe déployée par le Port en juillet dernier.
« En travaillant plus directement, on va être capable de répondre aux besoins des citoyens. »
Le Port de Québec s'est lancé l'an dernier dans une grande réflexion, notamment en raison du rejet du terminal de conteneurs Laurentia. La qualité de l'air en Basse-Ville figure aussi parmi les enjeux où l'administration portuaire a eu mauvaise presse au cours des dernières années.
Depuis plusieurs mois, la volonté est de créer un contact avec ses voisins. Mario Girard parle d'un désir d'utiliser nos sites pour dialoguer, parler avec la communauté. L'Agora du port de Québec a notamment vécu une relance au cours de l'été, avec le retour des spectacles. L'expérience sera répétée l'an prochain, toujours selon des balises strictes pour respecter les résidents du Vieux-Port et du Vieux-Québec.
Il y a quelques mois, M. Girard admettait qu'il était temps de créer davantage de liens avec la communauté. Il est incontournable que les futurs projets s’articulent à l’intérieur des rapports que nous entretenons avec nos voisins, disait-il, concédant l'importance d'obtenir l'adhésion de la population.