Le facteur humain en cause lors d’un accident mortel entre un autobus et un vélo
Radio-Canada
L’absence d’un casque et la vitesse potentielle du vélo électrique qu’il conduisait sont à l’origine d'une collision entre un cycliste de Drummondville et un autobus en septembre 2021. Le décès du cycliste est donc accidentel, selon le coroner Yvon Garneau.
Ce dernier a récemment rendu public le rapport d’investigation rédigé à la suite du décès de Nicolas Paré.
L’homme de 39 ans est décédé après avoir été happé par un autobus scolaire sur la rue Saint-Pierre. L’autobus scolaire effectuait un virage à gauche sur la rue Larocque lorsque le cycliste a surgi.
Le coroner conclut que le facteur humain et la vitesse potentielle de l’appareil qu’il pilotait a été un facteur clé à considérer quant à l’aggravation du risque d’avoir une collision.
Le coroner n'a relevé aucun élément criminel à la suite de cette enquête.
« Le conducteur de l’autobus, malgré un bon champ de vision, n’a pas été en mesure d’apercevoir le vélo qui arrivait en sens inverse. »
Selon plusieurs témoins, faut-il le rappeler, le vélo conduit par M. Paré circulait à une vitesse très élevée et, malheureusement, il ne portait pas de casque protecteur. L’impact a été brutal et les blessures subies sont compatibles. Aucune preuve technique ni physique ne me permet cependant de connaître la vitesse exacte du vélo et de celle de l’autobus avant l’impact, signale le coroner Yvon Garneau.