
Le face-à-face entre la police et les manifestants se poursuit à Ottawa
Radio-Canada
Le centre-ville d'Ottawa est plutôt calme, tôt dimanche matin, après qu'une poignée de manifestants opposés aux mesures sanitaires aient tenu tête aux forces policières samedi soir.
Retranchés à l’angle des rues Bank et Queen, plus à l’écart du Parlement, les manifestants répétaient qu’ils n’ont pas l’intention de bouger.
Bien qu’ils étaient moins nombreux que la veille, les protestataires restants ont donné du fil à retordre aux policiers samedi, a indiqué le service de police d’Ottawa. Si bien qu’en fin de soirée, les forces de l’ordre ont opté pour des méthodes plus robustes.
« Les manifestants frappaient les policiers avec des armes justifiant le déploiement d'armes à impact de moyenne portée de type ARWEN pour arrêter les actions violentes des manifestants », a tweeté le Service de police d’Ottawa, peu avant 20 h (HNE), samedi.
Au moins 170 personnes ont été arrêtées en lien avec les manifestations. Les policiers ont reçu l’ordre de donner un grand coup cette fin de semaine pour mettre un terme à ce qui a été qualifié par plusieurs d’occupation. Au moins une cinquantaine de camions et véhicules ont aussi été remorqués.
Le mouvement de protestations qui paralyse le centre-ville d’Ottawa a perdu de l'ampleur au cours de la journée de samedi. Les policiers ont réussi à chasser les protestataires de la rue Wellington qui mène à la colline du Parlement. Des barricades ont été installées pour empêcher les manifestants de revenir.
La Promenade Sir John A. Macdonald a elle aussi été dégagée. En fin de journée, le Service de police d’Ottawa (SPO) a indiqué sur les réseaux sociaux que tous les véhicules sur l’artère étaient partis ou avaient été remorqués.
Il ne reste qu'à nettoyer la rue, a précisé le Service de police d'OttawaSPO.
Rappelons que plusieurs camions lourds y étaient stationnés depuis le début de la manifestation qui dure depuis 24 jours. C’est d’ailleurs à cet endroit que le maire d’Ottawa, Jim Watson, et une des leaders du mouvement de protestation, Tamara Lich, avaient convenu de déplacer les véhicules pour libérer les quartiers résidentiels, le 13 février dernier.