Le fabuleux destin d’Antonin Mousseau-Rivard, le chef derrière la brasserie française Le Molière par Mousseau
Le Journal de Montréal
Antonin Mousseau-Rivard a réussi l’impossible : faire pousser une branche horizontale à l’arbre généalogique de la spectaculaire famille artistique dont il est issu. À tout juste 40 ans, le jeune chef a fait évoluer la gastronomie québécoise en moins de dix ans avec la création du Mousso, la table de fine gastronomie la plus reconnue à Montréal, sinon au pays. Au même titre que la musique, le théâtre ou les arts visuels, il a su toucher les gens avec ce qu’il appelle le langage universel, la bouffe.
Fils du musicien Michel Rivard et de la comédienne Katerine Mousseau, petit-fils de l’actrice Dyne Mousso et du peintre Jean-Paul Mousseau, Antonin a choisi de faire les choses à sa façon tout en faisant sa marque à lui.
S’il est réputé pour des plats aux compositions fabuleuses comme des desserts à l’oursin et au miso de noisettes ou sa barbe à papa au foie gras, il vient de célébrer le premier anniversaire de son nouveau restaurant, Le Molière par Mousseau, en plein cœur du Quartier latin, rue Saint-Denis. Classée parmi les meilleurs nouveaux restaurants dès son ouverture en 2023 dans le palmarès En route, la brasserie française est en train de devenir le nouveau Conti, célèbre restaurant des gens qui sortaient manger après un spectacle. On a déjà pu y voir Patrick Bruel, Mario Pelchat ou Gregory Charles s’asseoir au piano entre deux services. On veut sortir au Mousso, comme on sortait au Conti.
L’ambiance y est belle, le midi pour un lunch inoubliable comme pour le soir avant ou après un show dans le quartier des spectacles. Antonin renoue ici avec ses bases apprises au restaurant les Sarcelles à Saint-Lambert où il a fait ses débuts à tout juste seize ans. Il fait de la musique même s’il ne la met pas en avant-scène, il aurait pu devenir acteur, on peut l’entendre tous les samedis à la radio avec Franco Nuovo, il coanimera sa première émission de cuisine dans un concours culinaire à Zeste avec des chefs professionnels dès cet été. Son livre de cuisine ne tardera pas, on imagine bien, pour ce communicateur né.
Pandémie
Il est passé de cent heures de travail à zéro pendant la pandémie. Il s’est refait une santé, a rénové un condo avec une superbe cuisine et y a préparé les recettes de son resto chinois préféré parce qu’il était fermé. Il a pris le temps de vivre et y a pris goût. Ouvrir un autre resto n’était pas la meilleure idée pour ralentir, mais la proposition de l’entrepreneur Jean Pilote, bien connu à Québec (Le Capitol), était trop belle pour la refuser. De l’appui et les mots « brasserie française » l’ont convaincu.
Tandis que ses amis, ados, allaient au McDo, Antonin est celui qui dépensait ses premières paies pour aller découvrir le menu du boui-boui où allaient manger les hommes de la mosquée à côté de son école primaire. Il allait dans le quartier chinois commander des plats dont il ne connaissait pas la définition sur le menu écrit en mandarin. C’est simple, qu’il me dit : « Je goûte à tout ce qui a 4 pattes sauf des tables et des chaises. »
La frappe policière liée à la guerre des stupéfiants a permis de déposer des accusations contre une vingtaine d’individus qui auraient été impliqués dans plusieurs crimes violents survenus dans la dernière année. Une quinzaine d’autres personnes – dont certaines d’âge mineur – ont été arrêtées, rencontrées et relâchées sans être accusées, confirme la Sûreté du Québec.
Il aura fallu patienter dix ans avant qu’arrive finalement la quatrième génération du Murano, que la clientèle n’attendait plus. Un véhicule qui avait révolutionné le marché du multisegment en 2003, avec une approche stylistique originale et audacieuse, dans un format qui était à l’époque encore rare sur le marché. Depuis, de nombreux véhicules sont venus rivaliser avec lui, incluant le Ford Edge, récemment mis sur une tablette.