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Le durcissement des restrictions influe sur les réservations de chalets
Radio-Canada
Depuis le 31 décembre, les rassemblements intérieurs sont limités aux seuls membres d’une bulle familiale. Et cela commence à se répercuter sur les réservations des chalets dont l’engouement, jusqu’à présent, ne se dément pas.
Ça commence, j’ai vu quelques annulations passer cette semaine. Peut-être trois ou quatre, renseigne Thomas Asselin, le président et fondateur de la plateforme RSVPchalets.com.
Des dégâts minimes, mais celui-ci reste sur ses gardes. Si les restrictions se maintiennent, je me demande ce que ça va donner pour la semaine de relâche.
Au moins, la période des Fêtes a été lucrative, se console-t-il. Dans les régions de Charlevoix, Mont Sainte-Anne, Stoneham, Massif du Sud et Beauport, aucun chalet proposé sur le site n’était disponible.
Bonne période également pendant les congés de fin d’année pour la Société des établissements de plein air du QuébecSépaq. Ses hébergements ont été loués au parc de la Jacques-Cartier, comme ailleurs.
Bon an mal an, le temps des Fêtes est occupé. On est presque toujours plein, confie Simon Boivin, le responsable des communications avec les médias.
La limite des rassemblements autorisés est pourtant passée de 10 à 6, le 26 décembre (avant de se réduire encore le 31). Cela n’a pas entraîné de vague d’annulations.
Les gens ont préféré s’adapter, venir moins nombreux plutôt que de renoncer à leur réservation, explique le relationniste.
Depuis le début de la pandémie, les Québécois plébiscitent les séjours au plein air. À défaut de pouvoir voyager en dehors du pays, ils réinvestissent les espaces naturels.