Le droit au télétravail en vacances Le droit au télétravail en vacances
Radio-Canada
Les tracances - contraction du mot travail et vacances - se sont popularisées avec les confinements successifs de la pandémie de COVID-19.
« Il peut y avoir beaucoup de complications », entame Me Hacault, prêt à dérouler une liste d’arguments.
Dès le début du voyage - à la douane - cette activité à la frontière entre loisirs et travail peut être compliquée à expliquer. « Il faut remplir un questionnaire quand on va à l’étranger. Certains pays n’autorisent pas à y travailler », rappelle l’avocat qui travaille au cabinet d’avocats Thompson Dorfman Sweatman, dont le siège social est à Winnipeg.
Travailler à travers un écran nécessite une connexion Internet. Et mieux vaut s’assurer qu’elle soit sécurisée. « Est-ce qu’on va être capable de protéger les informations confidentielles de l’employeur », questionne Antoine Hacault, conscient que le réseau des hôtels peut présenter des failles.
« De façon générale, les lois du pays s’appliquent », avance l’avocat. Me Hacault prévient que les règlements en matière de fiscalité varient selon les régions. Certains pays appliquent un impôt sur les étrangers qui travaillent depuis leur territoire.
Point culminant de cette complexité administrative et fiscale : « Il faut parfois que l'employeur paie des taxes dans son lieu de vacances », souligne Antoine Hacault.
Avant de prendre la décision de quitter le pays, l’avocat conseille donc aux aspirants tracanciers d'ouvrir la conversation avec les employeurs.