
Le doux cocktail musical de YellowStraps au Festival de jazz de Montréal
Radio-Canada
L’univers éthéré et intimiste de YellowStraps sera à l’honneur samedi et dimanche au Festival international de jazz de Montréal. L’artiste belge d’origine rwandaise viendra envelopper les festivaliers et les festivalières de sa musique neo soul en début de soirée, alors qu’il reprend les reines d’un projet qu’il a lancé avec son frère il y a quelques années.
C’est vraiment trop bien, j’ai vraiment hâte, lance Yvan Murenzi, qui pilote maintenant YellowStraps en solo. Je suis plus excité que stressé, ajoute-t-il de sa voix calme.
Il faut dire que le chanteur n’est pas à son premier voyage au Québec. En mai, il était venu assurer la première partie de Les Louanges en concert au MTELUS, où il avait adoré le public.
Yvan Murenzi, qui est généralement accompagné d’un seul musicien sur scène, apprécie aussi les spectacles qui font office de premières rencontres.
Les meilleurs retours que j’ai en fin de concert, ce sont les personnes qui ne connaissaient pas et qui sont venues découvrir, et qui me disent : je ne connaissais pas du tout, et c’était trop bien, ça m’a plu.
Alors qu’il apprivoise le Québec, Yvan Murenzi s’approprie aussi YellowStraps, projet musical qu’il avait débuté avec son frère Alban. Ce dernier a quitté la formation à la fin de l’année 2020.
Une nouvelle étape qui donne encore un peu le vertige au chanteur, mais qui lui offre aussi l’occasion de faire évoluer l’univers YellowStraps vers quelque chose qui lui correspond davantage.
Musique électronique, jazz, RnB, hip-hop… Le duo ne s’est jamais empêché de mélanger les styles, offrant une musique parfois rythmée, parfois éthérée, rappelant à l’occasion King Krule, une inspiration des deux frères.
Maintenant seul, Yvan Murenzi dit vouloir conserver l’essence de YellowStraps, mais en se permettant des sonorités plus intimistes, portées sur les émotions.