Le DG des Jets de Winnipeg n’est pas sanctionné par la LNH
Radio-Canada
Kevin Cheveldayoff n'est pas sanctionné par la Ligue nationale de hockey (LNH) en lien avec le scandale d'agression sexuelle qui secoue les Blackhawks de Chicago et peut conserver son poste de directeur général des Jets de Winnipeg. C'est ce qu'a annoncé par communiqué la ligue vendredi, après l'avoir rencontré en personne.
Cheveldayoff était adjoint du directeur général des Blackhawks Stan Bowman en mai 2010. Comme d'autres acteurs clés du personnel hockey, il était au courant des allégations d'agression sexuelle formulées par un joueur à l'endroit du spécialiste de la vidéo Brad Aldrich, a révélé cette semaine un rapport d'enquête indépendante, et l'organisation a attendu trois semaines, après sa conquête de la Coupe Stanley, pour y donner suite.
Cheveldayoff n'est pas responsable de la façon dont les Blackhawks de Chicago ont géré les allégations d'agression sexuelle, peut-on lire dans le communiqué de la LNH.
Le directeur général des Hawks, Stan Bowman, a remis sa démission à la publication des résultats de l'enquête, cette semaine.
Joel Quenneville, entraîneur-chef des Hawks à l'époque, lui aussi au courant des allégations envers Brad Aldrich, a démissionné jeudi de son poste d'entraîneur-chef des Panthers de la Floride quelques heures après sa rencontre avec le commissaire Gary Bettman.
Cheveldayoff devait initialement rencontrer Bettman lundi, mais la rencontre a été devancée à vendredi.
Il est le directeur général des Jets depuis leur retour à Winnipeg en 2011.