Le deuil périnatal, une difficile épreuve
Radio-Canada
Quand Oakley Raymond Courtemanche est né, tout était silencieux. Il ne pleurait pas.
Le fils de Samantha Devillez est mort-né.
Depuis qu'elle a perdu Oakley en juin, Mme Devillez partage son expérience pour soutenir d'autres familles qui ont vécu une perte similaire. Elle veut qu'elles sachent qu'elles ne sont pas seules et qu'elle comprend leur douleur.
Le mois d'octobre est le mois de la sensibilisation au deuil périnatal. C'est le moment de rendre hommage aux bébés qui ont été perdus, de soutenir leurs familles et de sensibiliser les gens à ce problème afin qu'ils ne se sentent pas isolés dans leur expérience.
Environ une grossesse sur quatre se termine par une fausse couche, selon la Dre Sharon Szmuilowicz, médecin et psychiatre à l'hôpital Mount Sinai, tandis que d'autres bébés sont mort-nés ou décèdent peu après la naissance.
En janvier, Mme Devillez a appris qu'elle était enceinte de son deuxième enfant. Sa grossesse était parfaitement saine et normale et elle a déclaré que son souhait se réalisait : avoir deux garçons d’âge rapproché.
26 semaines après le début de sa grossesse, elle affirme qu’il n’y avait plus de mouvement sans son ventre. Elle s'est rendue à l'hôpital. C'est alors que l'obstétricien lui a dit quelque chose qu'aucun parent ne devrait entendre.