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Le DEC-BAC en sciences infirmières de l’Université Laval ne sera plus contingenté
Radio-Canada
Il est encore tôt pour analyser tout l’impact qu’aura eu la pandémie sur les professions en soins au Québec. Chose certaine, le gouvernement Legault n’a jamais autant rappelé à quel point le rôle des infirmières - ses anges gardiens - est primordial. C’est dans ce contexte que l’Université Laval a choisi de ne plus limiter la capacité d’accueil des étudiants au DEC-BAC dans ce domaine.
En date du 1er mars 2022, la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval enregistrait une hausse de 18,5 % des demandes d’admission en comparaison à pareille date l’an dernier, confirme un porte-parole de l’université.
Si la tendance se maintient, le nombre d'inscriptions pourrait être tout aussi élevé à l’automne prochain.
On a regardé notre capacité dans nos laboratoires, notre capacité au niveau des stages, et puis, il était possible de retirer cette mention-là, de retirer la limite pour les admissions au DEC-BAC, explique Frédéric Douville, vice-doyen aux études de premier cycle et à la formation continue.
Celui qui est aussi professeur-chercheur en sciences infirmières précise qu’il est rare que la Faculté doive refuser des admissions qui répondent aux critères. Il souhaite par contre que la levée du contingentement motive plus de diplômés au collégial à poursuivre vers le baccalauréat.
La faculté accepte normalement 240 étudiants à la session d’automne. Le nombre pourrait donc augmenter en 2022.
À titre d'exemple, ailleurs au Québec, L'Université de Sherbrooke dit ne pas pouvoir, pour le moment, prendre une telle décision faute d'espace. De son côté, l'Université de Montréal indique que ce cheminement n'est pas contingenté.
La popularité des infirmières et infirmiers dans le réseau de la santé a aussi un prix. Le taux d’abandons après une première session a augmenté cette année. Passant de 8 % à l’automne 2020, il était de 18,5 % à l’automne 2021.
Il y a toujours des étudiants qui abandonnent, souligne M. Douvillle. Nous n’avons pas d’évaluation pour expliquer clairement la raison de la légère hausse. On sait toutefois que le gouvernement a multiplé les incitatifs pour encourager les infirmières à travailler.