Le déluge de sanctions politiques et économiques contre Moscou se poursuit
Radio-Canada
Plusieurs pays sont venus grossir les rangs du camp occidental, multipliant à leur tour des gestes de désapprobation de l’offensive russe contre l’Ukraine, qui en est à son 23e jour.
La Lituanie, la Lettonie et l'Estonie ont annoncé vendredi l'expulsion de dix diplomates russes.
Le ministre lituanien des Affaires étrangères, Gabrielius Landsbergis, a déclaré que les attaques militaires de la Russie contre des civils, objectifs civils, hôpitaux, écoles, maternités et biens culturels sont des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.
Pour Gabrielius Landsbergis, les services spéciaux russes sont activement impliqués dans l'organisation de ces crimes contre la population pacifique de l'Ukraine.
« Nous ne voulons donc pas que les représentants de ces structures [services spéciaux russes] marchent sur nos terres et constituent une menace pour la sécurité nationale de la Lituanie. »
Quelques heures plus tôt, la Bulgarie annonçait elle aussi l’expulsion de dix diplomates russes, évoquant des activités non conformes à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques.
Cette formule est souvent utilisée en langage diplomatique pour signaler des activités d'espionnage.
La Norvège a quant à elle annoncé une enveloppe de 300 millions d'euros supplémentaires (plus de 417 millions de dollars canadiens) pour renforcer sa présence militaire dans le Grand Nord près de la frontière avec la Russie.
« Même si une attaque russe contre la Norvège n'est pas probable, il faut que l'on réalise que nous avons un voisin à l'est qui est devenu plus dangereux et plus imprévisible. »