Le défi des candidats des tiers partis en Mauricie
Radio-Canada
Des candidats indépendants et ceux qui se présentent pour de plus petits partis politiques essaient de se démarquer du mieux qu’ils peuvent durant la campagne électorale.
C’est le défi que relève le candidat de Climat Québec dans Trois-Rivières, Éric Trottier, en allant au bout de ce que la démocratie lui permet.
Moi, je suis un militant dans l'âme, et le summum du militantisme, c'est de mettre son nom sur un bulletin de vote et sa face sur un poteau pour un parti politique, explique-t-il.
Si Éric Trottier a choisi de se présenter pour Climat Québec, c'est parce qu'à son avis, on doit mettre l'environnement au centre des priorités du gouvernement.
Climat Québec, en premier, c'est la protection de l'environnement, mais spécialement le climat. [Il faut] limiter le réchauffement climatique et baisser les [émissions de] gaz à effet de serre pour revenir comme avant avec un climat plus frais, ajoute-t-il.
Il est tout de même conscient que ses chances de l'emporter sont faibles.
À l’instar d’autres candidats hors des grands partis, faire sa place aura été difficile, mais pas question pour autant de baisser les bras.
« Moi, je n'ai pas de bénévoles dans Trois-Rivières. J'ai posé mes pancartes tout seul, peut-être 25 pancartes environ. J'ai ramassé mes signatures presque tout seul. »
Ce sont là des défis auxquels se heurte aussi le candidat du Parti 51 dans Maskinongé, Gilles Brodeur. Je ne suis pas assez populaire pour être invité dans les débats cette année. J'aimerais ça peut-être dans une future élection, constate-t-il.