
Le Conseil scolaire acadien provincial demande plus d’autonomie
Radio-Canada
Le conseil scolaire qui gère les 22 écoles francophones de la Nouvelle-Écosse presse le gouvernement provincial d’adopter une nouvelle loi sur l’éducation en français.
Le Conseil scolaire acadien provincial (Conseil scolaire acadien provincialCSAP) a beaucoup de responsabilités, mais il a perdu de son autonomie ces dernières années, affirme son directeur général, Michel Collette.
Depuis 2018, on est rendus à une vague de conformité de l'éducation. On voit depuis les réformes, puis l'abolition de tous les conseils scolaires — sauf nous — que le gouvernement cherche vraiment à avoir une [seule] approche pour tout le monde, dit M. Collette.
Il y a tout juste quatre ans, le gouvernement libéral de l’époque en Nouvelle-Écosse a aboli tous les conseils scolaires anglophones élus. La seule commission scolaire qui a survécu est le Conseil scolaire acadien provincialCSAP, pour les écoles francophones.
Michel Collette réclame de l’actuel gouvernement progressiste-conservateur une nouvelle loi, séparée et indépendante des autres lois sur l’éducation, pour le Conseil scolaire acadien provincialCSAP.
Pour le bien des francophones de la province, dit M. Collette, il est important que le Conseil scolaire acadien provincial fasse lui-même l’analyse de ses propres besoins et prenne les meilleures décisions pour nos communautés, sans nécessairement passer par le gouvernement.
Environ 6000 jeunes de la maternelle à la 12e année fréquentent l’une des 22 écoles du Conseil scolaire acadien provincialCSAP. Le conseil scolaire emploie à temps plein quelque 900 personnes, et possède également 19 sites de prématernelle.
Le gouvernement de Tim Houston ne s’avance pas pour le moment. Colton LeBlanc, le député d’Argyle et ministre des Affaires acadiennes et de la Francophonie, déclare qu’il attend avec impatience notre réunion au printemps afin de discuter davantage de ce dossier important.
Le porte-parole de l’opposition pour les affaires acadiennes et francophones, Ronnie LeBlanc, estime que l’anglais est effectivement omniprésent au sein du ministère de l’Éducation.