Le complotiste Mak Parhar, accusé de violation de la quarantaine obligatoire, est mort
Radio-Canada
La figure des mouvements complotistes et antimasques Mak Parhar, qui devait comparaître en cour la semaine dernière pour violation de la quarantaine obligatoire à son retour d’un congrès d’adeptes de la théorie de la terre plate en novembre 2020, est mort chez lui jeudi, à New Westminster.
La cause de la mort de l’homme de 48 ans est inconnue. Un porte-parole du Service des coroners de la Colombie-Britannique indique qu’une enquête du coroner aura lieu, mais que des mois pourraient s'écouler avant le dévoilement des résultats.
Au cours des deux dernières années, M. Parhar a fait les manchettes à de nombreuses reprises, notamment pour avoir continué à opérer son studio de yoga en contravention des ordonnances sanitaires et en raison de son arrestation pour violation de la quarantaine obligatoire à son retour des États-Unis.
En avril, la Cour suprême de la Colombie-Britannique a rejeté la poursuite qu’il avait intentée contre le gouvernement provincial pour enlèvement et terrorisme, jugeant la procédure manifestement absurde et dénuée de sens.
Mak Parhar devait comparaître au tribunal la semaine dernière en lien avec son arrestation en novembre 2020, mais l’audience a dû être remise. Selon le Service des poursuites pénales du Canada, il a informé la Couronne qu’il était trop malade pour débuter le procès.
Dans une vidéo publiée le 3 novembre, M. Parhar affirme avoir récemment pris de l’ivermectine, même s’il a répété à plusieurs reprises ne pas croire à la COVID-19.
Ce médicament, parfois utilisé chez l’humain pour traiter des parasites, est faussement décrit par certains comme étant efficace pour vaincre la COVID-19. Les autorités sanitaires aux États-Unis et au Canada ont émis des avertissements contre son utilisation à cette fin.
Avec les informations de Bethany Lindsay