
Le club de judo Seïko d’Alma cherche un logement pour son entraîneur
Radio-Canada
Manque de main-d'œuvre, difficultés d'immigration et pénurie de logements. Le club de judo Seïko d’Alma a connu son lot de difficultés au cours de la dernière année. Et voilà que le club cherche ardemment un logement pour son entraîneur recruté en Tunisie en vue de la prochaine saison.
Originaire de Tunisie, Yosri Shoushane a été recruté par le club almatois comme nouvel entraîneur. Le hic, c'est que, malgré plusieurs efforts, l’organisme n'a pas encore réussi à trouver un logement ou une maison à louer pour sa famille et lui.
On se fait dire non, il est loué, ça ne marchera pas. Ce qu'on espère, c'est que la provenance de Yosri ne lui nuira pas. On a confiance, on fait un appel à tous parce qu'il arrive dans les prochaines semaines, mentionne l’administratrice du club, Marilou Laprise.
Le club a perdu son directeur technique il y a plus d’un an. Les responsables ont tenté de le remplacer dans la région, mais ils ont été incapables de trouver une personne suffisamment qualifiée et apte à superviser le seul programme sport-études de la région en judo.
En l'absence d'un entraîneur, les administrateurs ont fait appel à plusieurs anciens judokas pour les aider à donner les cours, mais cette façon de faire ne peut plus durer. Le recrutement à l'international s'est avéré la meilleure solution. Le ministère de l'Éducation a octroyé une dérogation pour que les cours soient donnés par une personne qui ne possède pas toutes les qualifications.
En ce moment, on a François Gauthier-Drapeau qui est sur le circuit international. Il est rendu 13e au monde dans les -81 kilos. Puis là, on s'attend à ce qu'il aille aux Olympiques. Lui c'est vraiment un produit du sport-études, souligne Marilou Laprise.
En plus des membres du conseil d’administration, les judokas sont fébriles à l'idée de connaître leur nouvel entraîneur.
Je suis arrivée au sport-études cette année, ça faisait deux ans qu'on était en pandémie et il n'y avait plus vraiment de coach. Je ne savais pas vraiment comment faire. Quand il va arriver, je sais que je vais avoir une personne qui va m'aider dans mon ascension dans le judo, a confié le judoka Édouard Morin, qui étudie au Pavillon Wilbrod-Dufour.
Le club espère donc garder son nouvel entraîneur après son contrat de deux ans pour assurer la survie de l'organisation et du programme sport-études.