
Le CISSS-AT en contact avec 57 infirmières formées à l’étranger
Radio-Canada
Le recrutement d’infirmières à l’international semble vouloir donner des fruits en Abitibi-Témiscamingue, alors que le Centre intégré de santé et services sociaux dit avoir déjà sélectionné 57 candidates.
Ce résultat découle de la première mission virtuelle de recrutement réalisée cet automne dans le cadre du Programme d’intégration à la profession infirmière au Québec. L’objectif du CISSS-AT a été fixé à 80 infirmières diplômées hors Canada pour l’année 2022. Une nouvelle série d’entrevues est d’ailleurs prévue au printemps.
On visait 40 infirmières lors de cette première vague, a précisé la PDG Caroline Roy devant le conseil d’administration du CISSS-AT, jeudi matin. Qu’on en ait plus, c’est déjà une bonne nouvelle. Qu’on en reçoive 42, 48 ou 50, on va toutes les prendre et on va s’assurer de compléter les démarches de formation avec le Cégep.
Avant de pouvoir arriver dans la région, les infirmières diplômées hors Canada devront compléter un test de français et tout le processus de sélection et d’immigration. Le CISSS-AT se dit confiant que tout pourra se faire d’ici la fin du printemps.
Le Programme d’intégration prévoit ensuite qu’elles devront suivre une formation de 11 à 14 mois avant de pouvoir passer leur examen et obtenir leur permis d’exercer au Québec.
C’est sûr qu’on veut s’assurer que les délais soient les plus courts possible, ajoute Sylvie Latulippe, directrice des ressources humaines au CISSS-AT. Nous allons assurer un lien avec les candidats à toutes les semaines pendant le processus. On veut aussi que l’accueil soit adéquat et nous prévoirons des parrains ou marraines dans chaque MRC.
Par ailleurs, le programme de primes annoncées par le ministre Christian Dubé pour recruter de nouvelles infirmières dans le réseau donne peu de résultats dans la région. Le CISSS-AT dit avoir procédé à huit nouvelles embauches, dont la moitié à temps partiel.
On a reçu hier seulement les détails complets des mesures qui sont offertes, souligne Caroline Roy. L’échéance de certaines de ces mesures a été prolongée au 14 janvier et nous allons relancer plusieurs personnes déjà contactées. On planifie aussi une campagne de promotion avec tous nos partenaires et leur réseau. Ce programme peut permettre à une personne d’aller chercher 50 000 $ sur deux ans. Il faut miser là-dessus, mais on a peu de temps.