
Le CHU de Québec poursuivi pour 15,6 millions $
TVA Nouvelles
Une poursuite de 15,6 millions $ a été déposée contre le CHU de Québec pour de l’équipement de protection acheminé d’urgence durant la première vague de la pandémie. Le fournisseur refuse également de rembourser une somme de 30 millions $ réclamée par le centre hospitalier.
L’entreprise Busrel, spécialisée dans la production d’objets publicitaires, affirme avoir voulu aider l’État à s’approvisionner en équipements de protection individuelle lorsque la pandémie a pris le Québec d’assaut au printemps 2020.
Bien qu’il ne s’agisse pas de son principal domaine d’activités, la compagnie « avait des contacts en Chine qui avaient la capacité de fournir les équipements requis de manière urgente », peut-on lire dans la requête déposée en Cour supérieure le 21 janvier dernier.
Le litige entre les deux parties porte principalement sur deux éléments.
Les 2 et 3 avril 2020, le CHU a commandé 6 millions de masques « N95 NIOSH », payés le jour même pour un montant total d’un peu plus de 30 M$.
Quelques jours plus tard, la Chine a bloqué l’exportation de masques N95 pour, disait-elle, en assurer la qualité.
Busrel s’est donc tournée vers les masques KN95, « l’équivalent fonctionnel de la norme américaine à laquelle réfère l’expression N95 NIOSH ».
L’entreprise dit avoir fourni un rapport d’analyse qui démontre que ceux-ci présentent « des taux de filtration de 99,9 % ».
Ses représentants ont également proposé une solution pour la façon dont le masque est accroché au visage, soit avec un élastique autour de l’oreille, plutôt que derrière la tête.