
Le chemin de la guérison des citoyens de Portapique, 3 ans après le massacre
Radio-Canada
Près de trois ans après une tuerie qui a commencé à Portapique, la petite communauté de la Nouvelle-Écosse trouve des moyens de guérir.
La fusillade, qui a eu lieu les 18 et 19 avril 2020, a fait 22 morts, dont une femme enceinte en plus de faire plusieurs blessés et de détruire des maisons. La Commission des pertes massives qui a examiné les causes et les conséquences de cette tragédie publiera son rapport final jeudi à Truro.
Andrew MacDonald fait partie des blessés.
Lui et sa femme traversaient Portapique lorsque le tireur s'est arrêté à côté d'eux dans une réplique de voiture de police et a ouvert le feu.
Il ne veut pas s’attarder sur le passé, ce qu’il veut partager c’est que pour lui la communauté n’a pas changé
Cet événement n'a eu aucune incidence sur la terre et les endroits où nous vivons ici, c'est le même endroit qu'avant, dit-il.
Bien sûr, quelque chose de mauvais s'est produit ici, mais c'était une courte partie de notre histoire.
Erin MacKinnon est du même avis. Elle a élevé cinq enfants dans la communauté et trois y vivent toujours. Ils n'ont jamais envisagé de partir.
c’était important pour nous de rester et de faire savoir aux gens que c’est correct de rester, explique Erin MacKinnon.