Le chef du groupe armé État islamique tué lors d’un raid américain
Radio-Canada
Le leader du groupe armé État islamique, Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi, a été « éliminé du champ de bataille », lors d'une opération des forces spéciales américaines dans le nord de la Syrie, jeudi matin, a confirmé le président Joe Biden.
« Les États-Unis ont éliminé une menace terroriste majeure. »
Selon le président, qui s'est adressé aux médias jeudi matin, le chef du groupe armé État islamique (EI) a péri en déclenchant une bombe à l’arrivée des forces américaines, tuant avec lui plusieurs membres de sa famille, dont des femmes et des enfants, dans un ultime geste de lâcheté, a ajouté Joe Biden.
D'après le récit des événements rapporté par la Maison-Blanche, Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi s'était retranché au deuxième étage d'un immeuble d'Atmeh, dans le nord de la Syrie, avec sa famille et ses proches, lorsqu'il a actionné une puissante bombe qui a détruit une partie du bâtiment.
Un des lieutenants du chef de l'EI et sa femme, qui ont ouvert le feu sur les troupes américaines, ont été abattus.
L'opération a été incroyablement difficile à mener en raison de la présence sur les lieux de plusieurs civils utilisés comme boucliers humains par les terroristes, a expliqué Joe Biden, qui a assisté au raid à partir d'une salle de crise à Washington.
Le président américain a ajouté avoir privilégié une opération commando beaucoup plus risquée plutôt qu'une frappe aérienne, par égard pour les civils.
Selon le général américain Kenneth McKenzie, les soldats américains ont offert au haut dirigeant de l’EI de se rendre sans faire de victime, mais ce dernier a plutôt choisi d’actionner la bombe pour éviter d’être capturé.
Il s'est tué ainsi que sa famille proche sans combattre, alors même que nous essayions de l'appeler à se rendre et lui avons offert l'option de survivre, a expliqué le chef du Commandement central de l'armée américaine.