Le Canadien s’encourage comme il le peut
Radio-Canada
Disons les choses franchement, le Canadien s’est fait complètement dominer jeudi soir. Encore. Il peinait à expliquer ses déboires. Encore. Et il semble bien loin de se sortir du trou qu’il s’est creusé avec entrain.
Il convient de souligner la réalité des choses, une vilaine claque au visage de 6-2 de la main des Islanders, car, à se contenter des commentaires d’après match, il aurait été possible de douter.
J’ai trouvé qu’on avait une réponse ce soir. On avait de bonnes intentions. On a eu quelques revirements, quelques erreurs et on courrait après le match, a résumé Tyler Toffoli.
Ce soir, dans notre façon de faire, notre intensité, on était sur la rondelle, on était au-dessus de la rondelle. On s’appuyait entre nous, mais on a fait des erreurs qui ont coûté cher, a ajouté Dominique Ducharme.
Le score ne reflète pas l’effort qu’on a mis. C’est plate de voir un résultat comme ça. Ils ont été opportunistes. On a pris des mauvaises décisions, des erreurs qui sont devenues des buts. Il faut continuer à travailler, mais je pense que l’effort était bien mieux de notre côté, ont été les mots de David Savard.
Diantre. Quelque chose a dû nous échapper. A-t-on fermé l’œil pendant la rencontre (qui pourrait nous en blâmer d’ailleurs)? Passé trop de temps à enlever le maïs soufflé inconfortablement logé entre deux dents?
Car, du haut de la passerelle, du mordant, le Canadien n’en a pas eu, si ce n’est que pendant quelques minutes.
Voilà donc le discours officiel que l’entraîneur-chef et les trois joueurs délégués ont servi. D’une certaine façon, c’est facile à comprendre.
C’est frustrant, mais je ne viendrai pas ici pour donner un show. Je ne vais pas faire les manchettes ou me retrouver sur YouTube pour 20 ans. Ce que j’ai à dire, je le dis à mes gars.