Le Canada veut remanier son programme de rabais sur les véhicules électriques
Radio-Canada
Le gouvernement fédéral veut remanier le programme de remise sur les véhicules électriques afin qu'il corresponde plus étroitement aux types de voitures que les Canadiens veulent acheter, indique le ministre des Transports, Omar Alghabra.
Les libéraux ont promis dans leur plateforme électorale de dépenser 1,5 milliard $ supplémentaires au cours des quatre prochaines années dans le programme d'incitatifs pour les véhicules zéro émission, iVZE. L'objectif est de faire en sorte que davantage de véhicules électriques soient sur les routes, puisque le Canada s'efforce d'atteindre la carboneutralité d'ici 2050.
Le programme actuel a été extrêmement populaire, mais le ministre Alghabra envisage des améliorations.
À l'heure actuelle, le programme limite les rabais aux véhicules neufs avec un prix de base d'au plus 45 000 $ et un prix maximal de 55 000 $ pour les modèles avec des caractéristiques supérieures.
Cela laissera de côté bon nombre des nouveaux véhicule utilitaire sportVUS et camionnettes qui commenceront à inonder le marché l'année prochaine, y compris la camionnette électrique F-150 Lightning qui, selon Ford, aura un prix de base aux environs de 58 000 $.
La grande majorité des véhicules achetés aujourd'hui sont des véhicule utilitaire sportVUS et des camionnettes, et bien que des options [véhicule zéro émission] deviennent disponibles pour ces segments, nombre d'entre elles seront vendues hors du programme incitatifs pour les véhicules zéro émissioniZEV actuel, a déclaré M. Alghabra dans une déclaration transmise par son bureau.
Il omet également les véhicules d'occasion, pour lesquels il existe un marché qui émerge.
« Notre gouvernement examine comment le programme pourrait être révisé pour mieux s'aligner sur les préférences actuelles des consommateurs. »
En 2020, plus de trois véhicules neufs sur quatre immatriculés au Canada étaient des camionnettes et des véhicule utilitaire sportVUS, tandis que les berlines ne représentaient qu'un véhicule sur cinq.