Le Canada veut intégrer l’intelligence artificielle dans les services publics
TVA Nouvelles
Le gouvernement canadien a commencé le développement de la première stratégie d’intégration de l’intelligence artificielle (IA) au sein du service public fédéral.
Bien qu’il soit trop tôt pour savoir exactement comment cette IA sera implémentée dans les services publics, son lancement est prévu pour le printemps 2025, selon le «Ottawa Citizen».
La présidente du Conseil du Trésor (SCT), Anita Anand, a annoncé lundi matin que le gouvernement lançait ses consultations sur la stratégie avec une «table ronde» sur l’intelligence artificielle, impliquant des responsables gouvernementaux, des universitaires et des représentants d’instituts d’IA, a rapporté le Citizen.
Le directeur des données du Canada, Stephen Burt, a mentionné vouloir s’inspirer des utilisations de cette technologie faites dans le secteur privé, pour les appliquer dans le secteur public. Certaines compagnies feraient notamment appel à l’IA générative pour assister leurs employés dans la navigation des données internes, selon lui.
Ce genre de procédé augmenterait l’efficacité des services, sans pour autant «réduire le nombre d’emplois», a précisé la présidente du SCT.
La question de la sécurité et de la confidentialité est un des enjeux qui préoccupent la table ronde, notamment l’utilisation d’IA comme ChatGPT par le personnel. À cet égard, le gouvernement a établi un code de conduite à respecter pour ses employés avec l’IA à l’automne dernier.
Pour ce qui est de la confidentialité, la ministre a déclaré que dans certains domaines, comme les documents du cabinet, l’IA générative «ne sera généralement pas utilisée», a rapporté le média anglophone.
Kara Beckles, directrice générale de la vie privée et des données responsables du SCT, a affirmé que le gouvernement avait passé «beaucoup de temps» au cours des cinq dernières années à mettre en place des garde-fous autour de l’utilisation de l’IA et des décisions automatisées, mais que cette stratégie visait à «expérimenter» avec la technologie, en voyant comment elle pourrait rendre les opérations plus efficaces.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...