
Le Canada invité à garder les animaux génétiquement modifiés hors de la nature
Radio-Canada
Un groupe national sur la biodiversité affirme que le Canada doit garder les animaux génétiquement modifiés hors de la nature, après que le gouvernement fédéral eut récemment rejeté plusieurs tentatives de renforcer ses lois existantes.
Aucun incident en lien avec cette technologie n'a été rapporté au Canada, mais le conseiller principal de Nature Canada, Mark Butler, croit qu'il faut empêcher les animaux sauvages d'être exposés à des cousins artificiels qui pourraient se reproduire avec eux ou leur faire concurrence pour se nourrir.
Il est temps d'agir, selon lui.
Le gouvernement fédéral est en train de mettre à jour la Loi canadienne sur la protection de l'environnement pour la première fois en 22 ans. La loi, communément appelée LCPE, régit la gestion des produits chimiques toxiques et des nouveaux organismes génétiquement modifiés ou modifiés.
Un projet de loi est presque entièrement axé sur les produits chimiques toxiques. Le Sénat a tenté de modifier le projet de loi afin d'y inclure des consultations publiques obligatoires sur les organismes génétiquement modifiés et de veiller à ce que le risque pour les animaux sauvages soit pris en compte dans toutes les situations.
Le gouvernement a retiré presque tous les amendements du Sénat en février.
Cette semaine, le ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, pourrait décider d'approuver ou non l'utilisation de drosophile génétiquement modifiée.
L'EntoEngine, qui s'apparente à une mouche à fruits, créé par l'entreprise Edmonton Future Fields, a été conçue pour être un bioréacteur naturel et cultiver des protéines cellulaires qui peuvent être utilisées pour fabriquer des vaccins, des médicaments ou des produits de viande cultivés en laboratoire.
Nature Canada a demandé au gouvernement de suspendre ce processus – et tous les examens semblables – jusqu'à ce que le processus de consultation soit amélioré.