
Le Canada espérait un accord plus ferme dans la lutte aux changements climatiques
Radio-Canada
Le premier ministre Justin Trudeau a admis dimanche que le Canada aurait voulu un accord plus ferme et plus ambitieux dans la lutte contre les changements climatiques lors du sommet du G20, qui s'est conclu à Rome, en Italie, juste avant la Conférence des Nations unies sur le climat (COP26).
Évidemment, le Canada aurait voulu un langage plus ferme et plus ambitieux dans la lutte contre les changements climatiques avec d’autres pays qui le voulaient aussi, a déclaré la premier ministre canadien à la fin du sommet.
Il a toutefois nuancé ses propos en soulignant que les 20 pays les plus riches ont fait des progrès significatifs en reconnaissant la cible de maintenir le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius. Les grandes puissances se sont aussi engagées à éliminer progressivement l’utilisation du charbon et du méthane.
Ottawa engage d'ailleurs les autres nations à emboîter le pas. Nous encourageons le monde à faire pareil, mais nous allons investir, nous allons aider le monde pour en faire moins, comme promis, doubler notre financement sur le climat.
Le Canada a doublé ses engagements au niveau des investissements pour le climat, mais nous devons en faire plus et nous sommes là pour pousser cet enjeux-là demain et dans les jours à venir, à la COP26, a-t-il poursuivi.
Le Canada est évidemment prêt à travailler avec nos partenaires du G20 sur les grands enjeux, que notre monde fait face. On est là pour collaborer pour surmonter les grands défis ensemble.
Le Canada a réaffirmé son soutien à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique, qui a pour but de protéger 30 % des terres et des milieux marins dans le monde d'ici 2030.