Le Canada demandera justice pour les victimes de violence sexuelle en Ukraine
Radio-Canada
La vice-première ministre Chrystia Freeland affirme que le Canada s'engage à demander justice pour les femmes et les enfants ukrainiens tandis que les allégations de violence sexuelle par des soldats russes se multiplient.
Mme Freeland a été questionnée jeudi sur les crimes de guerre que la Russie est accusée d'avoir commis en Ukraine et sur l'utilisation de la violence sexuelle comme arme de guerre.
Des crimes de guerre ont été commis en Ukraine, ils sont commis en Ukraine. Les preuves que nous avons vues à Boutcha et dans d'autres parties de l'Ukraine qui ont été sous occupation russe sont absolument horrifiantes, a déclaré Mme Freeland après une visite d'un site de capture de carbone à Calgary.
Je veux prendre un moment pour souligner que l'une des choses qui se passent est le viol systématique des femmes et des enfants ukrainiens, a-t-elle dit.
Mme Freeland a déclaré que le Canada travaillerait avec ses alliés démocratiques pour poursuivre les responsables de ces atrocités.
« Le viol est utilisé comme une arme dans cette guerre et je veux que les femmes ukrainiennes sachent que nous les voyons, nous n'allons pas les oublier et nous travaillerons avec l'Ukraine et avec nos alliés démocratiques à travers le monde pour traduire les auteurs en justice. »
La vice-première ministre a dit également qu'il était approprié de déclarer l'occupation russe comme un génocide puisque des milliers d'Ukrainiens ont été tués et brutalisés.
Mme Freeland a évoqué un document effrayant sur un site internet russe publié il y a 10 jours qui exposait effectivement un plan de génocide en Ukraine, qui appelait à la souffrance, à la punition des personnes qui avaient choisi, selon ce document, à tort de se décrire comme Ukrainiens.
Cela appelait à ce que le mot Ukraine soit effacé, a-t-elle ajouté.