
Le camp de basketball de Rouyn-Noranda, une affaire de famille pour Steve Jolin Le camp de basketball de Rouyn-Noranda, une affaire de famille pour Steve Jolin
Radio-Canada
L’une des personnes derrière ce camp est nul autre que Steve Jolin, alias Anodajay, rappeur et producteur de disques bien connu, mais aussi joueur de basketball depuis sa jeunesse.
Ça fait huit ans qu’on a créé ça, indique-t-il. Nous sommes une belle équipe d’entraîneurs, dont ma conjointe Annie, qui porte ça à bout de bras elle aussi. Le développement d’un sport dans une région passe nécessairement par les intervenants et les entraîneurs. Plein de gens viennent et donnent de leur temps, ce qui explique pourquoi ça fait huit ans que nous sommes capables d'organiser ce camp.
Ce camp est une affaire de famille chez les Jolin, alors qu’Éli, le fils de Steve, fait partie du personnel d’entraîneurs.
On fait des ateliers et comme il y a des jeunes qui n’ont jamais joué au basket, il faut leur montrer la base avant de commencer à leur montrer des moves, souligne Éli. On travaille sur des aspects comme le dribble, le lancer et les passes, en essayant de leur donner la piqûre du basket.
Les participants ont entre 9 et 15 ans environ. Ça commence à partir de la 4e année du primaire jusqu’au secondaire 3, précise Steve Jolin. L’idée, c’est de les initier au basketball et de les faire grandir. On veut être capable de rivaliser un peu quand on sort de la région, il faut donc commencer jeune, parce que ça débute très jeune ailleurs.
La création de ce camp estival de basketball est en quelque sorte venu combler un vide. Moi, Annie et les entraîneurs qui s’impliquent, on a grandi dans le basket, signale Steve Jolin.
Il y avait des camps estivaux quand nous étions au secondaire, mais ça faisait longtemps qu’il n’y en avait plus. On a donc décidé de créer l’Association de basketball de Rouyn-Noranda, avec plusieurs entraîneurs. On s’est dit : on va faire un camp et on a créé le Mini Plus, le samedi matin, pour les plus petits. On essaie donc de s’impliquer un peu pour combler le vide mais aussi pour redonner dans notre passion, raconte-t-il.
Ce camp est d’ailleurs fort populaire auprès des jeunes, puisque l’activité affiche complet d’une année à l’autre.