
Le cadeau du perlage de Marie-Ève Fontaine
Radio-Canada
Marie-Ève Fontaine s'adonne au perlage depuis quelques années. Que ce soit durant ses voyages ou à la maison, c’est une autre façon pour l'artiste de scène d'exprimer sa créativité et d’offrir des pièces uniques à son entourage.
C’est dans le salon du condominium de son père à qui elle rend visite que Marie-ève Fontaine s’installe pour perler. Elle a apporté son ensemble de voyage qui comporte quelques échantillons et les matériaux de base. Elle enfile les perles sur l'aiguille avec agilité tout en racontant son coup de foudre avec cet art autochtone.
Son initiation a eu lieu à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, avec une aînée dénée qu’elle a rencontrée lors d'une activité du solstice dans un parc.
C’était Lucy. Elle m'a montré la technique de base et je n’ai jamais arrêté.
Pour elle, le processus est méditatif puisqu’il repose son cerveau et lui permet de mieux écouter. Elle travaille attentivement en écoutant des balados ou encore les gens qui jasent autour d'elle. Contrairement à la plupart des adeptes qui utilisent des patrons en papier, Marie-Ève Fontaine fait du perlage à mains levées. Elle préfère faire confiance au processus et être surprise des résultats.
Si les fleurs et les plantes sont des motifs communs dans les perlages traditionnels, elle choisit plutôt d’improviser.
Le perlage est comme une forme de communication. L'histoire du perlage m’intéresse beaucoup et je veux en savoir plus.
Tout perleur a besoin d’un canevas. Marie-Ève Fontaine utilise des matériaux recyclés comme de vieux vêtements, de la laine, du feutre ou du cuir. Elle privilégie les perles de verre qui sont de meilleures qualités. Les perles de plastique ont tendance à déteindre.
Elle commence toujours avec une ligne et elle utilise des perles de différentes grosseurs. Plus les perles sont grosses, plus ça va vite, explique-t-elle.