Le Cégep de Saint-Félicien va effectuer des analyses d’ADN environnemental
Radio-Canada
Dès la prochaine session, les étudiants en Techniques du milieu naturel du Cégep de Saint-Félicien pourront effectuer des analyses d’ADN environnemental (ADNe), grâce à l’achat de matériel d’échantillonnage spécialisé.
L’ADNe peut contribuer à détecter la présence d’espèces menacées ou envahissantes dans un milieu ciblé. En plus d’être moins invasive pour les espèces que les techniques traditionnelles, l’ADNe requiert moins de temps et de ressources sur le terrain.
Tous les organismes vivants vont laisser des traces dans l’environnement, que ce soit par la salive, les poils, les excréments. Nous, notre travail c’est un peu comme une scène de crime. On va se rendre sur les lieux et on va prendre des échantillons, que ce soit d’eau, d’air, de sol. Et on va tenter de détecter la présence d’organismes cibles grâce à leur ADN, explique l’instigatrice du projet et enseignante en Techniques du milieu naturel et biologiste, Marie-Justine Deschênes.
La technologie est de plus en plus utilisée sur le marché du travail.
On n’a pas besoin de voir l’organisme, on n’a pas besoin de le capturer. On n’a même pas besoin de le manipuler, ajoute-t-elle.
Les échantillons d’eau sur le terrain seront récoltés par les étudiants qui se spécialisent en aménagement de la faune. Les expérimentations en laboratoire seront effectuées par les étudiants en protection de l’environnement.
Le Cégep de Saint-Félicien accorde une attention particulière à l’utilisation des dernières technologies. L’ADNe s’ajoute à la réalité virtuelle et aux drones aériens, déjà utilisés dans certains cours.
L’établissement collégial a investi environ 45 000 $ pour acquérir les équipements nécessaires pour réaliser les échantillonnages.