Le Bloc québécois prône le dialogue avec le gouvernement Trudeau et les autres partis
Radio-Canada
Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, considère que les dernières élections fédérales « n’auraient pas dû avoir lieu » et espère que le score des partis, sensiblement le même qu'en 2019, conduira le gouvernement Trudeau à éviter de déclencher un autre scrutin trop rapidement, bien qu’il soit toujours minoritaire.
Ça [le processus parlementaire] fonctionnait déjà. Donc les gens n’ont rien fait pour changer ça. Ils ont donné encore la majorité aux libéraux. J’espère que [ces derniers] en apprendront quelque chose, a-t-il lancé lors d'une conférence de presse, mercredi matin, pour annoncer ses intentions pour les mois à venir.
M. Blanchet se dit optimiste de voir le gouvernement durer, et affirme avoir l’intention lui-même de travailler en ce sens.
Quand on va arriver à l’équation simpliste de faire ou non tomber le gouvernement, je vais plutôt arriver avec des invitations à prendre un café. On va trouver des solutions.
Du même souffle, il affirme cependant que faire survivre le gouvernement, ce ne sera pas [sa] préoccupation première, et dit vouloir faire passer les intérêts du Québec avant tout. La responsabilité d’obtenir des appuis, c’est celle du premier ministre, ce n’est pas la mienne, dit-il.
Le chef du Bloc veut donc s’entendre avec le Parti libéral, mais également construire des ponts avec les autres partis qui vont siéger à la Chambre des communes. Il a ainsi confirmé qu’il comptait contacter tous les chefs fédéraux dans les prochains jours afin d’avoir, sous peu, une rencontre privée avec eux.
Pour aborder les enjeux et, dans une certaine mesure, l’approche à adopter en vue que le Parlement fonctionne pendant son mandat, a-t-il expliqué.