
Le big bang moderne
Métro
ÉDITORIAL — Facebook ne voulait rien dire, le mot en N était prononcé (trop) allègrement, la crise climat… quoi? 2001-2021, deux mondes.
Métro vous a accompagnés pendant ces deux décennies sous terre jusqu’aux gratte-ciels du centre-ville, se métamorphosant, comme vous, avec célérité.
Parce que, oui, ensemble, on est devenu plus woke. Pas dans le sens maladroitement défini par le PM, mais plutôt celui d’éveil. On s’est réveillé assez vite merci sur une grande guirlande de problématiques. Une sacrée chance!
Le poil nous dresse sur les bras quand on nous tend une paille en plastique, quand notre voisin de caisse demande des «sacs-en-pléstique» , quand on apprend que 38 communautés autochtones sont toujours privées d’eau potable (oui, en 2021) ou que le T4 de notre collègue féminine a un zéro de moins que le nôtre.
Toutes des choses qui, en 2001, ne nous faisaient pas vraiment un pli.
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Le paysage médiatique a, lui aussi, radicalement changé depuis 20 ans. Les revenus ont chuté. Les grands empires ont vendu leurs propriétés à des intérêts locaux. De nouveaux joueurs sont arrivés, d’autres ont dû se résoudre à jeter la serviette.