Le ballon sur glace effectue un retour en Abitibi-Témiscamingue
Radio-Canada
Très populaire dans les années 1970 et 1980, des élèves du primaire sont à nouveau initiés au ballon sur glace à Barraute.
Le ballon sur glace a pratiquement disparu des arénas de la région depuis une quarantaine d’années, sauf dans les communautés autochtones. Mais depuis quelques mois, le ballon sur glace retrouve ses lettres de noblesse à l’Aréna Desjardins de Barraute, depuis l’arrivée de Vincent Levesque, technicien en loisir à la Municipalité de Barraute et entraîneur certifié.
Il initie une quarantaine d’élèves de l’école primaire Notre-Dame-du-Sacré-Coeur de Barraute à cette discipline sportive depuis le mois de novembre.
J’avais comme objectif de diversifier l'offre de services au niveau de l’aréna. J’ai déjà joué au ballon sur glace, donc pour moi, c’était un peu naturel d’offrir ça aux jeunes localement. Actuellement, l’offre de services est principalement concentrée au niveau du hockey. Ce que je voulais faire, c’était d’initier les jeunes, leur montrer qu’il y avait la possibilité de faire autre chose dans un aréna, comme du ballon sur glace, fait valoir celui qui a participé aux championnats canadiens dans la catégorie juvénile (U19) en 2019.
Vincent Levesque a donc approché les éducateurs physiques des écoles primaire et secondaire de Barraute, qui ont adhéré au projet. Bâtons et souliers à ventouses ont donc été achetés en collaboration avec la Fédération québécoise de ballon sur glace et les élèves de la 4e à la 6e année sont les premiers à sauter sur la glace.
Pour le moment, on s’est concentrés sur l’école primaire, puis ça va venir plus tard au niveau école secondaire. On parle plus de l’an prochain, puisqu’il nous manque encore un petit peu d’équipements, précise Vincent Levesque.
Éducateur physique à Notre-Dame-du-Sacré-Coeur, Laurent Auger voit plusieurs avantages dans la pratique du ballon sur glace.
Ça permet de développer plusieurs concepts de jeu collectif, tels le marquage, le démarquage et la communication. On se trouve aussi à avoir un groupe plus homogène, où tout le monde est un peu débutant. Chacun peut trouver son compte dans un jeu comme celui-ci. Il y en a qui sont peut-être moins habiles, mais ils ont plus de force, plus de vitesse, alors ils sont capables de se démarquer quand même, fait valoir Laurent Auger.
La discipline fait déjà de nouveaux adeptes, comme Érika Lemay, 12 ans.