Le 41e Festival international du film de Vancouver accueille ses spectateurs
Radio-Canada
C'est jeudi que s'amorce le 41e Festival international du film de Vancouver (VIFF). L’événement qui se déroule jusqu’au 9 octobre est marqué cette année par un retour en force en salle, un remaniement des volets de sa programmation ainsi que la mise en place d'un nouveau prix récompensant les réalisateurs en début de carrière.
Au cours des 11 jours du festival cette année, ce sont plus de 230 films dont 135 longs-métrages qui seront projetés dans sept salles différentes.
La majorité des films sera donc présentée devant public, une vingtaine de films seulement étant offerts virtuellement. Un contraste avec les deux années précédentes qui se sont déroulées principalement en ligne.
Le festival fait la part belle aux nouveaux réalisateurs cette année, car près de la moitié des longs-métrages programmés pour le 41e VIFF sont des premiers films. C'est notamment le cas pour des films de la sélection francophone.
Dans la sélection francophone, il y a des premiers films intéressants qui ont été faits par de jeunes femmes, explique Mélanie Lemaire, responsable de la logistique de la programmation au VIFF. Je pense à Rodéo de Lola Quivoron et le film [Falcon Lake] de Charlotte Le Bon qui est une actrice et réalisatrice québécoise. Les deux films ont une énergie, une fraîcheur qui est vraiment propre aux premiers films.
Pour ce 41e festival, les organisateurs ont par ailleurs choisi de remanier les volets composant la programmation.
À titre d'exemple, les volets Spotlight on France et Gateway ont été éliminés - les films français et asiatiques ayant été reclassés dans d'autres catégories - pour faire place à du nouveau tel le volet Vanguard auquel est rattaché le prix du même nom.
Cette nouvelle catégorie qui regroupe huit films étrangers permet de mettre de l'avant des réalisateurs en début de carrière.
C’est le film Bones of Crow qui inaugure le festival jeudi soir. Ce long métrage de la réalisatrice métis Marie Clements raconte l’histoire d’une femme crie qui, après avoir survécu au système des pensionnats autochtones, devient transmetteuse en code cri pendant la Seconde Guerre mondiale.