
Le 3e lien n’écorche pas la relation entre les maires de Québec et Lévis
Radio-Canada
L’étalement urbain et le troisième lien n’auront pas raison de la « parfaite harmonie » qui règne entre les maires de Québec et de Lévis.
Après s’être rencontrés à huis clos, mercredi en fin de journée, sur la question du transport collectif, Bruno Marchand et Gilles Lehouillier misent sur les dossiers qu’ils peuvent contrôler.
On a eu une très belle rencontre. On a des visions différentes, c'est correct, une vision différente sur l'étalement urbain, mais on a les mêmes intérêts : c’est le citoyen, mentionne Bruno Marchand, jeudi.
Je voulais vous dire, c’est la parfaite harmonie, il n’y a pas de problématique. On ne s’entend pas sur l’étalement urbain. Mais M. Marchand sait que ce qu’on fait à Lévis ce n’est pas de l’étalement urbain, soutient à son tour Gilles Lehouillier.
Les deux maires ont joué la même carte lorsqu’il a été question de se positionner sur un éventuel projet qui n’aurait pas l’appui d’un des deux maires, comme c’est le cas avec le projet de tunnel bitube entre Québec et Lévis.
C’est au gouvernement de dire si ça nécessite l’appui des deux maires, lance Bruno Marchand, jeudi matin.
Même réponse du côté de Gilles Lehouillier en après-midi, lors de la rencontre de la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ). Il faut poser la question au gouvernement, dit-il.
Le maire Lehouillier précise par la suite qu’un appui au projet des deux maires est fortement souhaitable.
Sur la question du troisième lien, le maire Marchand a réitéré l’idée selon laquelle un mode de transport lourd pour joindre les deux rives est nécessaire.