Le 1er album de Louise Attaque a 25 ans!
TVA Nouvelles
Le groupe pop-rock français Louise Attaque fête les 25 ans de son premier album à succès, avec réédition et journée-événement pour faire résonner les tubes «Ton invitation» ou «J't'emmène au vent», morceau décrit comme son «passeport pour la fête».
La formation détonne dans le paysage musical français dans les années 1990 avec un esprit rock dans un emballage acoustique. Guitare sèche et violon se répondent, au service d'une voix délicatement rocailleuse et de textes en français.
Pour ce quart de siècle, la formation parisienne ressort son premier album éponyme vendredi, avec, entre autres, une version collector dans un livre relié de 28 pages. Et le 26 avril, Louise Attaque jouera six fois dans la même journée dans la salle de spectacle parisienne l'Elysée Montmartre. Un bon «test cardio» s'amuse auprès de l'AFP Gaëtan Roussel, chanteur et guitariste.
«On veut dire merci aux gens qui nous ont permis de vivre cette aventure depuis 25 ans, et quand on fête son anniversaire, on invite les gens», déroule le leader.
Sur la pochette de l'album, il y a le visage d'une petite fille aux grands yeux dessiné à grands traits par le bassiste Robin Feix. Le nom Louise Attaque est une référence alambiquée à un groupe américain adulé, Violent Femmes. «À partir du nom est venue l'idée que Louise soit un personnage qui nous représente, on avait envie que la musique soit incarnée mais pas par nous sur la pochette», raconte à l'AFP Robin Feix.
Le concept est poussé très loin. «Louise avait un côté très pratique, c'est elle qui écrivait directement aux patrons de salles et bars où on voulait jouer, dans le style d'une petite fille de sept ans», confie-t-il. «Louise leur demandait par exemple dans sa lettre si ses copains pouvaient venir jouer ce jour-là avec elle».
Un petit bout de papier change tout. «J'avais un autre groupe mais on n'y arrivait pas et un jour il y a cette petite annonce laissée dans un studio de répétition, ils avaient laissé une seule petite annonce m'ont dit mes camarades plus tard», se souvient pour l'AFP le violoniste Arnaud Samuel.