
Laurie Blouin, la fierté de Stoneham malgré tout
Radio-Canada
La planchiste Laurie Blouin n’a peut-être pas réussi à se tailler une place sur le podium lors de la finale olympique de slopestyle des Jeux de Pékin, mais elle a fait vivre des montagnes russes d’émotions à ses proches. Ces derniers tiennent d’ailleurs à rappeler qu’ils sont fiers d’elle.
Rassemblés à l’extérieur dans un parc de Stoneham-et-Tewkesbury malgré un froid glacial, les membres de la famille ainsi que les amis de l’athlète de 25 ans épient chacun de ses gestes sur l’écran géant installé devant eux.
Pour stimuler l’ambiance, la municipalité fait jouer la chanson Man I Feel Like A Woman de Shania Twain, lors de chaque descente de Laurie. Il faut savoir que c’est la chanson fétiche de la planchiste. La chanteuse ontarienne a même publié une vidéo sur Instagram pour encourager l’athlète avant la finale.
Après une première descente plus que convaincante et une troisième encore meilleure, l’ambiance est à la fête. C’est l’euphorie générale jusqu’à ce que les juges indiquent le pointage de la troisième descente, insuffisant pour une place sur le podium.
C’était une descente exceptionnelle. Elle est toujours la première dans mon coeur, indique à brûle-pourpoint Martine Collin, la mère de Laurie Blouin, à la horde de journalistes qui se jettent sur elle après la performance de sa fille.
« Déjà d’être rendue où est-ce qu’elle est rendue c’est incroyable. »
Madame Collin ajoute qu’une erreur subtile peut parfois coûter la victoire dans un sport jugé comme la descente acrobatique en surf des neiges.
On ne peut rien y changer, c’est un sport jugé.
Le père de Laurie abonde dans le même sens.