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Laurent Dubreuil veut faire encore mieux
Radio-Canada
Même s’il connaît un début de saison remarquable en Coupe du monde de patinage de vitesse sur longue piste avec six podiums en six courses au 500 m, Laurent Dubreuil est persuadé que le meilleur reste à venir.
Je suis convaincu qu’il y a encore une marge [de progression], dit le patineur de Lévis. Je n’ai pas senti que j’ai fait de course parfaite encore cette année. Je sais qu’il y a une petite place à amélioration côté technique et exécution [...] Le plan a été construit pour arriver à mon meilleur en février et je pense qu’on est sur la bonne voie.
L’athlète de 29 ans ne pouvait toutefois espérer mieux comme préparation pour les Jeux olympiques de Pékin, qui seront les deuxièmes de sa carrière.
Ça me surprend un peu, admet le Québécois, champion du monde en titre au 500 m. Je m’attendais à être parmi les meilleurs au monde, mais de gagner six médailles en six courses, c’est un peu inattendu. Au 500 m, c’est tellement difficile d’être sur le podium; les écarts sont minimes d’une course à l’autre. Être sur le podium 100 % du temps cette année, c’est inattendu, voire inespéré.
Laurent Dubreuil est particulièrement fier d'être sur le podium avec autant de constance considérant la forte concurrence qui règne dans le circuit.
Le calibre est très relevé cette année. C’est normal d’avoir des hauts et des bas au 500 m. Ce qui est anormal, c’est une séquence comme j’ai en ce moment. Même les meilleurs au monde ont de mauvaises journées. Moi, à date, je n’en ai pas encore eu, à part peut-être sur 1000 m en Norvège où j’ai fini 12e. Ça n’a pas encore été le cas au 500 m, mais ça va finir par arriver.
Ça va juste être normal et ça ne m’inquiétera pas, précise-t-il. Les patineurs sont très forts et c’est une source de fierté pour moi d’être capable d’accomplir ça dans une année où les temps sont si rapides.
Il espère lui-même réussir à passer sous la barre des 34 secondes, un cap psychologique au 500 m. Après avoir frôlé l’exploit plus tôt cette saison, il tentera à nouveau sa chance cette fin de semaine, à la Coupe du monde de Calgary. Sa priorité demeurera néanmoins sa qualification olympique au 1000 m.
Mon 1000 m est bon, mais je suis quelques dixièmes de seconde derrière les médailles en ce moment, explique Dubreuil, qui est 5e au monde sur la distance derrière quatre patineurs néerlandais. Je ne suis pas si loin que ça, et j’aime où je me trouve en ce moment. Il faut juste trouver une façon de retrancher ces quelques dixièmes-là.