Laurent Dubreuil est le Grand Lauréat Radio-Canada/Le Soleil
Radio-Canada
Le patineur de vitesse et actuel champion du monde en titre, Laurent Dubreuil, a été désigné Grand Lauréat Radio-Canada/Le Soleil. En 2021, il a enchaîné les exploits. À l'aube de 2022, il se concentre sur son prochain objectif : les Jeux olympiques de Pékin, qui s’ouvriront en février.
Si l’année 2021 a été pénible pour certains en raison de la pandémie notamment, elle restera source de grandes joies pour Laurent Dubreuil. L’athlète de 29 ans confie avoir vécu ses meilleurs moments en carrière au cours des 12 derniers mois.
À commencer par son titre de champion du monde du 500 m décroché le 12 février, à Heerenveen, aux Pays-Bas. S’en est suivi une avalanche de prouesses et de médailles. Que ce soit pendant les coupes du monde en Pologne et en Norvège, en novembre.
Aussi et surtout lors de celle organisée à Calgary, plus tôt ce mois-ci : le 10 décembre, premier jour de la compétition, non seulement Laurent Dubreuil a décroché la médaille d’or au 500 m, mais avec ses 33,778 s, il a aussi établi un nouveau record canadien. Le précédent datait d’il y a 14 ans.
Le sportif de haut niveau le reconnaît, pour en arriver là, il a dû faire preuve de résilience et de persévérance. À cause des restrictions sanitaires, il s’est beaucoup entraîné seul chez lui, dans son sous-sol.
Grégor [Jelonek] et Jonathan [Pelletier-Ouellet], mes entraîneurs, me regardaient faire mes squats par Zoom. Ç'a donné ce que ç'a donné, de bons résultats, mais c’est vrai que parfois ç'a été moins motivant que d’avoir un groupe d’entraînement, que d’avoir tous les partenaires qui sont là.
Dans un mois et demi, Laurent Dubreuil devrait être à Pékin avec l’espoir de rafler un titre olympique. Dans un mois et demi… si tout va bien. Beaucoup de choses peuvent changer d’ici là. Ils peuvent annuler les Jeux à la dernière minute, prévient-il.
Au-delà de cette éventualité radicale, le jeune homme sait combien, dans le sport, rien n’est acquis. En moins de temps qu’il en faut pour le dire, tout peut arriver.
Tu peux tomber malade, tu peux te blesser, tu peux juste perdre la forme, tu peux perdre ta technique, d’autres gars peuvent arriver aux Olympiques et être des patineurs complètement changés…, énumère-t-il.