Lac-Saint-Jean-Est : l’entente entre les motoneigistes et les agriculteurs renouvelée
Radio-Canada
L'entente entre les clubs de motoneigistes du secteur Est du Lac-Saint-Jean et les agriculteurs est renouvelée pour une durée de trois ans. Dans la MRC de Lac-Saint-Jean-Est, c'est environ 150 kilomètres de sentiers balisés qui passent sur des terres agricoles.
Depuis dix ans, les producteurs reçoivent des compensations financières pour les droits de passage sur leurs terres. Les sommes reçues permettent de pallier les dommages causés par les passages répétitifs des amateurs de motoneige.
Cette entente permet pour le producteur où le sentier passe d'être compensé. Il y a des dommages qui vont arriver dans les cultures. Les dommages seront compensés par le club de motoneige, indique le président du Syndicat local Lac-Saint-Jean-Est de l'Union des producteurs agricoles (UPA), Gérard Mathieu.
Les agriculteurs ont toujours le choix d'accepter ou de refuser le passage de la piste de motoneige sur leurs terres. Les compensations financières sont déterminées en fonction du type d'activités agricoles.
Dépendant que tu sois du côté de l'agriculture, de la bleuetière, du côté forestier, les montants peuvent être différents. Mais surtout, nous autres, ce qui nous concerne, c'est le côté agricole. Évidemment, les champs d'agriculture, ça cause plus de dommages que dans un milieu forestier, explique le président du Club de motoneigistes Lac-Saint-Jean, Daniel Simard.
Ces ententes représentent un coût considérable pour les clubs de motoneigistes qui sont tout de même satisfaits.
Il va falloir un moment donné s'asseoir, parce que si on recule 60 000 $ par année pendant cinq ans, ça fait 300 000 $. Là, je ne vous cacherai pas que notre trésorerie commence à en souffrir très sérieusement, dit Daniel Simard.
Les clubs de motoneigistes aimeraient recevoir du financement de la MRC de Lac-Saint-Jean-Est et des différentes municipalités du territoire pour les aider à payer ces compensations.
L'actuel préfet sortant, André Paradis, affirme que ce sera aux nouveaux élus de se prononcer.