
Lac-Noir, une minisérie de genre avec Mélissa Désormeaux-Poulin
Radio-Canada
Diffusée à partir de jeudi sur Illico, Lac-Noir est une série policière teintée d’éléments de suspense et de mystère créée par Frédérik d’Amours, réalisateur du long métrage Lance et compte, ainsi que des films jeunesse Noémie : le secret, À vos marques… party! et À vos marques... party! 2.
Cette minisérie de huit épisodes d’une heure a comme tête d’affiche Mélissa Désormeaux-Poulin dans le rôle de Valérie Boivin, une policière de Montréal maganée par la vie, aux dires du coscénariste de Lac-Noir, Charles Dionne.
Désireuse de quitter la métropole, elle choisit de s’installer pour l'été dans une petite ville des Laurentides, en compagnie de son fils adolescent, afin d’y épauler le chef de la police locale dont le partenaire a disparu sans laisser de traces.
Ce dernier a-t-il quitté son poste de son plein gré, ou a-t-il été la cible d’un événement plus néfaste? Valérie décide d’en avoir le cœur net, mais son enquête sera parsemée d’embûches, serties de rencontres avec des personnes plutôt louches ou inquiétantes, qui jurent avec l’aspect pittoresque de son nouvel environnement.
Charles Dionne décrit l’intrigue avec parcimonie, se gardant de révéler des punchs. Cette série qu’il a coécrite avec Martin Girard (Le secret de ma mère, Nitro Rush) aborde selon lui une question vieille comme le monde.
« Qu'est-ce qu'on fait du mal qu'on porte en nous? On le nie, on le réprime, on l'extériorise, on l’apprivoise, on l’embrasse? Qu'est-ce qu'on fait avec ce côté sombre? »
Détenteur d’un baccalauréat en littérature et cinéma, et d’une maîtrise en enseignement du français au secondaire, Charles Dionne s’est fait connaître des cinéphiles québécois grâce au thriller nordique Jusqu’au déclin, le premier film produit par Netflix au Québec, qu’il a coscénarisé avec le réalisateur Patrice Laliberté.
Parallèlement à sa carrière dans le milieu du cinéma et de la télévision, le jeune homme originaire de Laval est un poète accompli. Il a publié trois livres de poésie, dont les deux premiers, La main invisible et D’espoir de mourir maigre, ont été finalistes au prix Émile-Nelligan.
Avec Lac-Noir, il est particulièrement fier d’avoir contribué à démocratiser la série de genre, type de fiction qui n’est pas souvent représenté dans les productions audio-visuelles québécoises grand public.