Labrie et Carmant visitent un centre de la DPJ en Estrie
TVA Nouvelles
Le manque de main-d’œuvre qualifiée et la surpopulation rendent la réhabilitation difficile au centre jeunesse de l’Estrie. C’est ce qu’ont constaté lundi le ministre Lionel Carmant et la députée Christine Labrie lors de leur visite des lieux.
«Ce n’est pas un endroit convenable pour accueillir des jeunes, surtout que ceux qui sont ici sont les plus poqués de notre société», a mentionné la co-porte-parole intérimaire de Québec solidaire Christine Labrie.
Après de multiples tentatives infructueuses, la députée de Sherbrooke a finalement pu visiter le Centre jeunesse de l’Estrie.
Les députés caquistes André Bachand et Geneviève Hébert ont également participé à la visite. Sous la supervision du CIUSSS de l’Estrie, les parlementaires ont pu visiter trois unités. «Il y en a une qui était dans un sous-sol avec de toutes petites fenêtres, le four ne fonctionnait pas et ça sentait l’urine», raconte Mme Labrie.
À sa sortie, le ministre responsable des Services sociaux a admis qu’il y avait de nombreux défis à relever, mais soutient que des solutions sont sur la table. Par exemple, 44 enfants vivant avec une déficience intellectuelle ou le trouble du spectre de l’autisme (DITSA) habitent au centre jeunesse. «Le CIUSSS a un plan pour les relocaliser dans un endroit qui sera mieux adapté à leur besoin. En plus ça va libérer de l’espace et permettre aux intervenants ici de se concentrer sur leurs tâches de réadaptation avec les autres jeunes», mentionne le ministre Carmant.
En effet, deux projets sont actuellement dans les cartons pour la création de milieux de vie DITSA. Des appels d’offres ont été lancés dans le but de créer 29 places.
À très court terme, Lionel Carmant croit qu’il faut mettre l’emphase sur la formation du personnel.