La WWE de retour au Québec cette fin de semaine
Radio-Canada
La World Wrestling Entertainment (WWE) s’arrêtera ce vendredi au Centre Bell, à Montréal, et ce dimanche au Centre Vidéotron, à Québec. Le lutteur québécois Sami Zayn a lutté à plusieurs reprises dans les soirées indépendantes de la province avant d’intégrer les rangs de la WWE, en 2013.
Revenir lutter à la maison a toujours quelque chose de symbolique pour le lutteur originaire de Laval. Le premier show que j’ai vu dans ma vie, c’était au Centre Bell, quand j'avais 13 ans pour Survivor Series en 1997, avec Bret Hart. Il était mon héros à l’époque.
Il avoue que chaque fois qu’il revient dans les plus gros arénas du Québec, en particulier à Montréal, il pense toujours au chemin qu’il a parcouru depuis. Même s’il est maintenant une vedette internationale, il garde de bons souvenirs de l’époque où il prenait la route toutes les fins de semaine pour lutter à Montréal, Québec ou Valleyfield.
C’est à ce moment qu’il a consolidé son amitié avec Kevin Owens, aussi lutteur à la WWE. C’est difficile de parler de mon début de carrière sans parler de Kevin aussi, parce qu’on a fait tout ça ensemble. À l’époque, Zayn luttait sous le nom d'El Generico et son acolyte portait toujours son nom de naissance, Kevin Steen.
Le public québécois a vu évoluer les deux amis au Centre horizon, dans le quartier Limoilou, à Québec, et au bar les Foufounes électriques, à Montréal. C’est ensemble qu’ils ont monté l’échelle des ligues majeures. Alors que leur carrière était déjà bien installée, en 2021, le duo de Québécois était en vedette dans le combat principal de Wrestlemania, le plus gros gala de l’année de la WWE.
L’année suivante, lors de Wrestlemania 38, au printemps 2022, Kevin Owens affrontait Stone Cold Steve Austin, son héros de jeunesse. Sami Zayn n’était pas en reste. Moi j’avais un combat contre Johnny Knoxville, qui était une grande vedette quand on était jeunes aussi.
« C'était difficile à comprendre que, ça, c'était notre réalité maintenant. »
Sami Zayn croit que le succès des deux Québécois peut inspirer les jeunes lutteurs qui souhaitent en faire une carrière. Si t’es un enfant de 13 ou 14 ans et que tu rêves de faire ça, au moins tu peux voir que je l’ai fait et que Kevin l’a fait, alors c’est possible.
Il y a cinq ans, le lutteur a lancé Sami For Syria, une campagne de financement qui permet d’aider des milliers de personnes dans le pays d’origine de ses parents.