La WPSL au Canada, pas la ligue dont rêvent les joueuses de l’équipe nationale
Radio-Canada
« Pour moi, c’était un dévoilement qui soulevait davantage de questions que de réponses », a laissé tomber Amy Walsh à la suite de l'annonce de la Women’s Premier Soccer League (WPSL), cette semaine, concernant l'arrivée de cette ligue au Canada.
En effet, mardi soir, la WPSL a annoncé sur son compte Twitter qu'elle répondait à l'appel du soccer canadien en s'installant au pays. Le message a été supprimé depuis.
Quatre villes semblent être dans la ligne de mire de la ligue : Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver. Deux associations, soit l'Est et l'Ouest, étaient également mentionnées dans le communiqué.
Basée aux États-Unis et mise sur pied en 1998, la WPSL compte plus de 120 équipes chez nos voisins du Sud.
La WPSL souhaite créer une division semi-professionnelle, puis offrir du soccer féminin professionnel d’ici deux à cinq ans.
On dit que c’est la ligue que le Canada attendait, mais ce n’est pas ça du tout. C’est du recyclé, du semi-pro, le même bassin de joueuses, affirme Amy Walsh, ancienne membre de l'équipe nationale canadienne et membre du Temple de la renommée de Canada Soccer.
Nous pensons qu'il est primordial d'établir des bases solides pour le soccer féminin au Canada afin de démontrer le soutien et d'attirer des investissements supplémentaires pour la future division professionnelle, déclarait la WPSL dans son communiqué.
Le problème, selon plusieurs footballeuses, c'est la présence de ligues provinciales semi-professionnelles déjà bien implantées au pays.
Certaines craignent que le talent se dilue d'un océan à l'autre.