La Ville d’Ottawa propose des améliorations au projet de trottinettes électriques
Radio-Canada
Les trottinettes électriques libre-service pourraient de nouveau circuler dans certaines rues d'Ottawa cette année.
Toutefois, certains membres du comité sur l'accessibilité de la Ville remettent toujours en question le projet, malgré une réglementation plus stricte proposée par la municipalité. Un rapport doit d’ailleurs être présenté devant le comité des transports, mercredi.
Ce serait la troisième saison du projet pilote dans la capitale fédérale. Jusqu’ici le projet a connu un certain succès. Selon les chiffres officiels de la Ville, 127 000 usagers ont utilisé les trottinettes électriques depuis leur mise en service et près d’un demi-million de trajets ont été effectués dans le noyau urbain d’Ottawa.
Mais certains s'inquiètent des dangers que les trottinettes électriques représentent pour les piétons, en particulier ceux qui ont une déficience visuelle ou motrice.
Les critiques face au projet font notamment valoir que ces engins électriques sur deux roues peuvent constituer un danger lorsqu’ils sont mal stationnés en plus de filer silencieusement à des vitesses allant jusqu’à 20 km/h.
La Ville d’Ottawa tente actuellement de répondre à certaines de ces préoccupations. Elle propose notamment que les trottinettes électriques soient munies d’un système qui émet un son clairement audible lorsqu'elles sont en mouvement.
La Ville suggère également que les appareils soient dotés d’un système de géolocalisation amélioré qui utilise les données GPS pour ralentir à distance les trottinettes qui circulent à un endroit interdit, par exemple.
Les entreprises qui gèrent la location de ces trottinettes électriques libre-service à Ottawa auraient aussi un délai plus serré pour déplacer leurs trottinettes mal stationnées sur le territoire. Elles auraient 15 minutes, plutôt qu’une heure, comme c’était le cas l’année dernière.
Je suis très sceptique à ce sujet, a déclaré Wayne Antle, président de la section Ottawa-Gatineau de l'Alliance pour l'égalité des aveugles canadiens.