La Ville d’Ottawa connaissait les problèmes avant d’accepter le système de train léger
Radio-Canada
Les responsables de la Ville d'Ottawa savaient que la ligne de la Confédération avait des problèmes de fiabilité – et que l'entretien était problématique – dans les semaines avant que la Ville n'accepte la livraison du système de train léger de 2,1 milliards de dollars.
Nous pouvons tous convenir que les choses ne vont pas bien, a écrit John Manconi, l'ancien responsable des transports de la Ville, dans un courriel adressé à un certain nombre de dirigeants impliqués dans le projet le 8 août 2019.
La fiabilité de la flotte n'est pas là où elle doit l’être pour fournir un service fiable... cela signifie que les véhicules nécessitent une attention (réparation) plus souvent qu'ils ne le devraient.
Le courriel de M. Manconi était adressé au président-directeur général de l'époque du Groupe de transport Rideau (GTR) Peter Lauch, à des responsables du constructeur de trains Alstom et à d'autres représentants de GTRGroupe de transport Rideau.
CBCCanadian Broadcasting Corporation a obtenu une copie des courriels entre messieurs Manconi et Lauch de juin à août 2019 par le biais d'une demande d'accès à l'information.
Bon nombre des problèmes discutés étaient déjà connus : les essais sur 12 jours supposés consécutifs n'étaient pas consécutifs, que GTRGroupe de transport Rideau a eu du mal à lancer et à exploiter 15 trains à deux voitures en même temps.
Mais les échanges par courriel indiquent l'inquiétude et le découragement de M. Manconi sur l'état du système.
De plus, les messages montrent que les problèmes qui sont apparus après le lancement public de la Ligne de la Confédération étaient pleinement connus de la Ville avant qu'elle n'accepte le système.
Ni la Ville ni le GTRGroupe de transport Rideau n'ont répondu aux demandes de commentaires pour ce reportage.