La Ville d’Ottawa a refusé l’appel de la sécurité du Parlement pendant le convoi
Radio-Canada
Le bureau du maire d'Ottawa, Jim Watson, n'aurait pas répondu à un appel du Service de protection parlementaire au plus fort du convoi des camionneurs, a déclaré son directeur par intérim à un comité jeudi soir.
Larry Brookson, le directeur par intérim du service, a annoncé aux députés et aux sénateurs lors d'une audience en comité mixte qu'il avait tenté de contacter M. Watson et le directeur municipal d'Ottawa lors des manifestations qui ont occupé le centre-ville d'Ottawa pendant trois semaines en février.
Mais il a dit avoir reçu des réponses de leurs deux bureaux, selon lesquelles ils n'étaient pas disponibles pour parler.
M. Brookson a ajouté que le bureau du maire n'avait pas communiqué avec le service de protection, qui est responsable de la sécurité sur la colline du Parlement, au sujet d'un accord raté entre la Ville et les organisateurs du convoi pour mettre fin à la manifestation, négocié à son apogée.
La Ville n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
M. Brookson a indiqué au comité qu'il appuie l'extension de la Cité parlementaire pour inclure la rue Wellington, un changement qui est actuellement à l'étude, et a ajouté que les choses se seraient passées différemment si la route avait relevé de sa compétence.
Malgré ses inquiétudes, il a témoigné que la Ville et la police d'Ottawa avaient autorisé les manifestants à conduire et à se garer dans la rue, qui fait face au Parlement, mais n'est pas régie par la sécurité parlementaire.
Les rues auraient été bloquées s'il avait été aux commandes, a-t-il dit. Aucun véhicule n'aurait été autorisé à entrer dans la rue Wellington.
Alors que les services de police ont fourni des mises à jour sur leurs opérations qui, selon M. Brookson, étaient satisfaisantes, il a indiqué que, parce que le service de sécurité n'est pas un organisme d'application de la loi et ne faisait pas partie d'opérations conjointes entre les forces de police, il manquait parfois de données sur la situation à l'extérieur de la Colline et n'a pas été informé de la position quotidienne de la police.