La valse des déménagements bat son plein
Radio-Canada
En pleine crise du logement, beaucoup de Sherbrookois font les boîtes et déménagent. Et pour plusieurs locataires, il s'agit d'une période stressante compte tenu de la rareté des logements et des prix élevés.
Cette année, ce n'était pas tâche facile de se trouver un logement. Ce qu'on trouvait, c'était soit quelque chose de vivable et propre à un prix très élevé, l'autre option, c'était d'avoir quelque chose de dégueulasse, qui puait, mais qui avait un prix abordable, lance Cynthia Parent.
Depuis maintenant six mois, Cynthia Parent et Joseph Corbin sont à la recherche de leur future maison. Le marché actuel les a forcés à revoir leur plan.
On pensait à une maison unifamiliale, mais côté frais, intérêts et hausse de prix, on va opter pour un duplex pour séparer les coûts avec un locataire, raconte la jeune femme.
Le couple a même observé que les loyers des appartements accotent les prix des maisons, qui sont déjà très hauts.
« Si on achetait une maison unifamiliale, ça revenait égal, sinon moins cher que d'aller dans un petit appartement correct avec des restrictions. Quand on se dit que c'est la même situation d'acheter, même avec les grands taux d'intérêt actuellement, que de louer, le choix est quand même simple. »
Pour économiser, le couple a préféré déménager par leurs propres moyens, comme les prix grimpent en flèche durant cette période souvent achalandée.
Selon le déménageur Martin Langlois, une bonne planification est essentielle. Or, il dit observer un ralentissement dans le milieu cette année.
C'est sûr qu'il y en a qui réservent beaucoup d'avance et d'autres qui appellent trop tard. Il faut réserver d'avancer. Pour juin, on peut réserver dès janvier ou février, explique-t-il.