La Vallée-de-l’Or souhaite développer un centre de transbordement ferroviaire
Radio-Canada
La MRC de la Vallée-de-l’Or (MRCVO) lance une étude en vue de créer une zone de transbordement ferroviaire sur son territoire.
Une somme de 60 000 $ sera consacrée à l’étude de ce projet qui avait été ciblé parmi les priorités pour favoriser la relance économique de la MRCVO en 2020.
Au cours des six prochains mois, la firme CPCS Transcom limitée dressera le portrait réel du marché et les clients potentiels du service proposé. La MRC veut aussi savoir quels sont les volumes nécessaires pour qu’un tel projet de centre de transbordement soit rentable.
On pense qu’il y a un intérêt pour plusieurs entreprises de la région et du Nord-du-Québec pour accélérer l’utilisation du transport ferroviaire, mais encore faut-il leur offrir un site approprié, souligne le préfet Martin Ferron. L’étude va nous dire si ça vaut la peine de continuer, mais on pense vraiment que l’avenir passe par là. Le Québec est en retard dans l’utilisation du ferroviaire et il faut s’y pencher sérieusement.
La MRCVO croit qu’un futur centre de transbordement qui desservirait à la fois les besoins de la région et ceux du Nord-du-Québec aurait des impacts importants sur le l’achalandage du réseau routier.
On cible toutes sortes de produits, que ce soit du vrac, de la foresterie, du concentré de minerai ou encore de l’alimentaire, ajoute Martin Ferron. On voit le surachalandage de camions lourds sur nos routes et on sait qu’il est sûrement possible d’en dévier une partie vers le ferroviaire, ce qui en plus aurait un impact positif sur nos émissions de gaz à effet de serre.
Quant au site de ce futur centre de transbordement, il sera évalué lors de l’étude, mais tout indique que Senneterre pourrait être privilégiée.
On pense que Senneterre part avec un pas d’avance parce qu’il y a la présence du CN qui a déjà abrité un gros site de transbordement. Mais est-ce adaptable et est-ce encore le meilleur endroit? On pense que oui, puisque c’est au croisement de toutes les lignes ferroviaires de la région, mais l’étude viendra nous dire le territoire le plus approprié, conclut le préfet de la MRCVO.