La vaccination des 5 à 11 ans fait-elle du surplace?
Radio-Canada
L'approche des festivités de Noël semble coïncider avec un ralentissement de la campagne de vaccination chez les 5 à 11 ans, chère au gouvernement Legault.
En date du 20 décembre, 53 % des enfants de 5 à 11 ans avaient reçu une première dose du vaccin contre la COVID-19, selon un tableau de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).
Il s’agit de la même moyenne provinciale fournie quatre jours plus tôt par la santé publique.
Dans la Capitale-Nationale, la situation est plus enviable. Le taux des 5 à 11 ans qui ont eu une première dose ou qui ont pris un rendez-vous est de 66 %. C’est la couverture vaccinale la plus élevée du Québec.
Comparativement à la semaine précédente, ce taux n’a cependant fait qu’un léger bond. Il était de 64 % le 16 décembre, d’après les chiffres du Centre intégré universitaire de santé et de services sociauxCIUSSS de la Capitale-Nationale.
La vaccination des 5 à 11 ans est chère au gouvernement Legault, qui répétait la semaine dernière qu’elle représentait l’ultime étape afin de lever l’état d’urgence sanitaire.
Vendredi, la montrée en flèche du variant Omicron au Québec pousse le Cabinet du premier ministre à préciser sa position.
Nous sommes présentement confrontés à un tout nouveau variant qui entraîne des projections plus qu’inquiétantes pour notre réseau de la santé et qui a d’importantes conséquences mondialement. Il est donc difficile de nous prononcer en ce moment sur le moment précis de la fin de l’urgence sanitaire vu la flambée des cas et des hospitalisations actuelles, écrit l'attachée de presse au Cabinet de M. Legault, Nadia Talbot.
« On voit donc encore la nécessité à ce stade-ci de maintenir l’urgence sanitaire, notamment pour contrôler les rassemblements privés et mettre en place des mesures pour maîtriser la pandémie, de sorte de préserver notre réseau de la santé. »